Le commerce du carburant frelaté (boudè ) tente de renaitre dans divers coins de la ville de Lomé. Le phénomène qui attirait notre attention, il y a quelques jours, n’a pas échappé non plus aux responsables de la sécurité et de la protection civile. Vendredi, le ministre Yark Damehame a lancé un avertissement aux contrevenants.

Dans un communiqué rendu public vendredi 20 juin 2014, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Colonel Yark Damehame rappelle aux commerçants de carburant frelaté que ce commerce reste illégal et défendu au Togo. Il dit constater la recrudescence de l’activité malgré les efforts de la dernière opération entonnoir II pour la combattre.

YARK CARBLe communiqué rendu public rappelle les dangers liés à ce commerce, des pertes en vies humaines répétées et des dégâts matériels ; des dangers qui touchent aussi bien les commerçants que leurs entourages. Le ministre s’insurge aussi contre la désinformation des populations. Certains de ces « trafiquants » tenteraient de faire croire à l’opinion nationale que le gouvernement observe une trêve dans la lutte contre l’activité. Ce qui n’en est de rien, signale le texte.

Le premier responsable de la sécurité et de la protection civile brandit la menace de la justice. Les forces de sécurité traqueront les indélicats et les traduiront devant la justice, dit le communiqué.

Ces derniers jours, le long des artères de la capitale, on assiste à un retour massif des vendeurs de carburant frelaté. Les courses poursuites pourraient reprendre entre forces de sécurité et vendeurs dans les prochaines heures.

                   

Ben SOULEYMAN