Vendredi, les discussions politiques entrent dans une phase cruciale dans le cadre du dialogue en cours. Si neuf des douze points au programme ont été déjà abordés, c’était sans consensus général. Jeudi, on a frôlé le pire… »Le facilitateur a été magique » s’est émerveillé Patrick Lawson, à la sortie de la séance du jour.

Jeudi, les débats ont été bien houleux au dialogue politique. Les travaux qui finissent généralement à 17h se sont terminé seulement peu avant les 19h. Selon les indiscrétions –ndlr : puisque le dialogue s’est imposé le silence sur le fonds des discussions, et l’on n’a eu droit qu’à une déclaration générale-, c’est la question des incendies des marchés qui a failli tout capoter. Deux camps étaient principalement opposés, l’UFC qui tenait à un procès dans cette affaire et l’ANC qui optait pour un classement de l’affaire au nom de l’apaisement politique.

De vives discussions entremêlées d’invectives ont failli exploser la salle. A la commande, le facilitateur, Monseigneur Nicodème Barrigah a su « jouer au pompier ». Un arbitrage qui a visiblement séduit Patrick Lawson, 1er vice-président de l’ANC. « Je croyais que c’était la fin des discussions », dira-t-il à la presse, parlant des difficultés de la journée ; avant de saluer le rôle jouer par le facilitateur qui a su ramener le calme pour permettre aux travaux de se poursuivre. «

Pour Patrick Lawson, ce n’est pas toujours l’harmonie au sein du dialogue ; « que personne ne se trompe », insistera-t-il. Mais l’homme se veut optimiste et rassure que cette harmonie est toujours recherchée. Selon lui, dès vendredi, la majeure partie du temps devra être consacré au rapprochement des positions. Et la mission s’annonce bien dure pour le facilitateur à quelques heures de la fin de ce round des discussions.