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La santé de la reproduction constitue un enjeu de taille pour le Togo. De la CARMA aux programmes de planning familial, en passant par le projet de renforcement du système sanitaire-santé reproductive et droits sexuels, l’ambition est d’éviter aux femmes de perdre la vie en la donnant ; et de réduire la mortalité néonatale dans le pays.

Le Pro-santé s’est donc donné pour ambition de sensibiliser les femmes sur le planning familial, la nécessité des consultations prénatales… Démarré en 2018, et ce jusqu’en 2021, le Pro-santé a d’ores et déjà permis de convaincre 500 femmes d’adopter le planning familial.

Parmi les actions menées, il y a aussi la formation. Des acteurs de la santé, des pairs éducateurs ont été formés sur les enjeux de la santé de reproduction. Ces formations ont eu lieu notamment dans la région de la Kara, zone pilote du projet.

Le projet repose sur trois (03) principales composantes : l’amélioration de la qualité des soins dispensés aux services sanitaires ; le renforcement de la coopération entre les différents secteurs et la société civile avec le secteur sanitaire ; le renforcement du système de santé dans sa globalité. A terme, il devra permettre de réduire la mortalité maternelle de 401 à 250 décès pour 100.000 naissances vivantes. La mortalité néonatale doit être diminuée de 27 à 17 pour 1000 naissances vivantes, la mortalité infanto-juvénile de 88 à 59 pour 1000 naissances vivantes et la natalité chez les adolescentes de 85 à 56 pour 1000.

En 2018, le Togo enregistrait 401 décès de femmes pour 100.000 naissances vivantes. Pendant ce temps, seulement une (01) femme mariée sur six (06) avait recours à des méthodes de planification familiale modernes et seulement 57% des femmes enceintes se rendaient à quatre (04) consultations prénatales. Des données en nette amélioration avec le projet Pro-santé.