Le commandant Olivier Amah Poko en en liberté provisoire ce vendredi 14 février 2014.  L’information de la relaxe du président de l’Association des Victimes de la Torture (ASVITO), Olivier Amah POKO annoncée ce matin, a été confirmée par Me Zeus Ata Messan AJAVON, l’un de ses avocats.

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Lomé s’est prononcé vendredi en faveur de la demande de mise en liberté provisoire d’Olivier Poko Amah,  demande formulée  par ses avocats. Ainsi, l’ancien commandant des FAT tombé en disgrâce dans l’affaire Kpatcha retrouve la liberté provisoire, après presque 9 mois de privation de liberté pour  « incitation de l’armée à la rébellion ».

Pour les responsables de l’Association des Victimes du Togo (ASVITTO), il ne sera pas facile d’oublier toutes les peines causées à eux. C’est une grande joie pour nous qu’aujourd’hui, notre président a été relâché. Mais nous n’allons pas pouvoir oublier la peine qu’ils nous ont causée. Ils l’ont jeté en prison pendant 9 mois sans raison, cela, nous ne sommes pas prêts de l’oublier », a déclaré Kao Atcholé, secrétaire général d’ASVITTO, lors d’une conférence de presse ce vendredi à Lomé.

Rappelons qu’en mai 2013, à la veille des élections législatives, Olivier Poko Amah avait appelé, dans une interview accordée à la radio Légende FM, les FAT à « prendre leur responsabilité comme ce fut le cas avec le général Eyadéma Gnassingbé en 1967, lorsque la vie politique était polluée ». C’est donc cette sortie médiatique qui va lui valoir cette détention de 9 mois.

 En Photo: Olivier Poko Amah (D-R)