Le bus Molab va assurer une éducation adéquate en sciences et technologies aux élèves des zones reculées au Togo
Le bus Molab va assurer une éducation adéquate en sciences et technologies aux élèves des zones reculées au Togo

Molab, un laboratoire technologique et mobile est mis en circulation au profit des écoles des zones reculées au Togo. Il s’agit d’un bus équipé de laboratoire et de bibliothèque pour l’apprentissage en sciences et technologies. Ce projet vient compléter le manque de laboratoire et d’équipement pour intéresser les apprenants aux filières scientifiques et technologiques. A bord du bus Molab, il s’y trouve des équipements pour des expérimentations en biologie, en chimie, en robotique. Les apprenants peuvent y faire des exercices en programmation, en codage etc… Le bus Molab a une autonomie énergétique et est connecté à Internet.

A l’ère de la démocratisation des technologies, « à l’ambassade des Etats-Unis nous croyons fermement, comme l’a dit le légendaire Nelson Mandela, que l’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changement le monde», s’est exclamé David Gilmour l’ambassadeur des USA au Togo. Conscient du fait que « pour les apprenants togolais, les ressources éducatives sont limitées, notamment dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie, de l’Art et des maths », l’ambassade des Etats-Unis au Togo a veut contribuer à une éducation de qualité pour tous les jeunes togolais des villes comme des coins reculés par le projet Molab. C’est justement à ces derniers qu’est réservé le bus Molab dans un premier temps.

Le bus Molab est un centre d’apprentissage mobile. Il permettra, selon les responsables des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle de corriger le désamour des jeunes pour les filières scientifiques et technologiques. Cette bibliothèque-laboratoire est un début de solution pour les manquements dont souffre cette branche de l’éducation au Togo. « Le Togo a besoin de compétences pour répondre aux besoins scientifiques et technologiques », a avoué le directeur de cabinet du ministère des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle. « Notre souci est de permettre aux élèves des milieux ruraux de développer cette curiosité, l’esprit critique à travers des démarches scientifiques rigoureuses », a ajouté le représentant du ministre du Tchakpélé qui espère voir les élève devenir acteurs dans leur apprentissage scientifique avec un plus dans la façon d’apprendre.