Togo : « le climat des affaires s’est considérablement amélioré ces dernières années », Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances

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« Le climat des affaires s’est considérablement amélioré ces dernières années », a déclaré lundi 28 janvier 2019, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya. En ouvrant la deuxième édition des journées portes-ouvertes de l’office togolais des recettes sur le civisme fiscal, le ministre Yaya est revenu sur les performances du Togo qui lui ont valu cette amélioration du climat des affaires.

Au milieu, Sani Yaya, ministre de l'économi ety des finances, lors de la 2è édition des JPO de l'OTR à Lomé, lundi 28 janvier 2019
Au milieu, Sani Yaya, ministre de l’économi ety des finances, lors de la 2è édition des JPO de l’OTR à Lomé, lundi 28 janvier 2019

Selon le rapport 2018 de Doing Business, le Togo a été classé 137è, avec 19 places de gagnées. Un résultat sur lequel est revenu le ministre de l’économie et des finances, notamment en rappelant les réformes ayant permis d’améliorer les performances économiques du pays. A cette occasion, Sani Yaya a rappelé la politique d’attractivité que mène le gouvernement togolais, en améliorant le climat des affaires, le cadre législatif et les réformes administratives. « Toutes ces reformes visent à faciliter les activités économiques au quotidien », a souligné Sani Yaya.

Le nouveau code des douanes, le nouveau code général des impôts, le choix du régime déclaratif des impôts ; l’introduction par l’OTR des plateformes de payement en ligne ; la sécurisation de la propriété foncières par le guichet foncier unique ; la réduction des droits et taxes d’enregistrements et de mutation mobilières… la liste est bien longue. Ce qui, a martelé le patron de l’économie et des finances, a fait du Togo un pays attractif pour les investisseurs.

Deuxième économie attractive en Afrique de l’Ouest après la Côte d’Ivoire, selon les classements 2018 de la banque mondiale, le Togo est aussi devenu en 2017, la deuxième destination touristique d’affaires dans le monde, derrière l’Egypte. 11è réformateur au monde, selon l’indice Mo Ibrahim, le pays envisage de poursuivre ses réformes pour assainir davantage son climat des affaires. Et le ministre Sani Yaya se veut rassurant : « l’année 2019 marque un nouveau départ sur le plan de la fiscalité dans notre pays », a-t-il conclu.

Ben Souleyman