NICOUE BROOHMLe gouvernement togolais persiste, le mouvement de grève annoncé par la Synergie des travailleurs du Togo est « illégal ». Depuis lundi, la fonction publique subie des perturbations, le secteur de l’éducation et de la santé notamment. Le gouvernement appelle les syndicats à la négociation.

Dans un communiqué rendu public mardi soir, le gouvernement fait une mise au point en trois volets. D’abord, il demande que le droit de grève soit exercé pacifiquement , ensuite annonce que les auteurs des troubles –de ces dernières 24h – seront recherchés et traduits devant la justice, et enfin, il demande à la synergie des travailleurs du Togo (STT) de prendre ses responsabilités.

En effet, mardi, des élèves ont de nouveau délogé d’autres dans certains établissements scolaires, comme à NDA à Lomé où il est fait cas, sur la TVT, d’élèves blessés. Un peu plus tôt dans la journée, des émissaires du gouvernement discutaient avec les centrales syndicales. Selon le ministre Nicoué Broohm de l’enseignement supérieur, « le gouvernement est résolu à poursuivre la revalorisation des salaires dans la fonction publique ».

La STT a déploré la situation de débrayage actuelle mais estime que le gouvernement devrait faire plus. Face à cette insistance des syndicats, le gouvernement souhaite le dialogue s’instaurer. « Nous attendons toujours qu’ils viennent à la négociation, qu’ils mettent la balle à terre », a déclaré Nicoué Broohm.

La STT notamment reste visiblement méfiante et dubitative. Ces représentants ont été absents au plateau d’un débat organisé ce mardi soir sur la télévision nationale.