Les résultats de la 6è enquête afrobaromètre ont été rendus publics ce mardi 20 janvier 2015 à Lomé. C’est la première d’une série de 4 qui portait sur trois points à savoir : les conditions de vie des togolais, les priorités n°1 des populations et les rapports entre politiques et populations.
Selon l’enquête menée en 2014, moins de togolais se plaignent par rapport à la situation économique du pays et la leur propre. Comparés aux données de 2012 (70%), ils sont en 2014, 59% à juger leur condition de vie moins viable. L’accès aux services de base reste une préoccupation quotidienne de la population ; mais elle reste optimiste. En 2014, seulement 42% des togolais pensent que la situation économique est mauvaise, ils étaient 49% en 202.
Cette même enquête s’intéresse aux priorités des togolais. Selon l’enquête afrobaromète, la 6è round, les togolais passent en priorité leur souci de santé, devant les problèmes de chômage et d’infrastructures. « La santé est de loin le problème No. 1 auquel le gouvernement devrait s’attaquer, selon l’opinion des citoyens togolais », relève l’enquête. Il y a deux ans, cette préoccupation occupait la deuxième position au rang des préoccupations des populations.
Le dernier volet de l’enquête 2014 touche la politique. Elle révèle que les togolais s’y désintéresse davantage. Le rapport est clair : « La majorité des Togolais ne se reconnaissent pas dans les ambitions réelles de la classe politique ». Une perte de confiance que les populations justifient par les mécanismes d’élection non-convaincants. Seulement 26% pensent que les leaders politiques défendent l’intérêt du peuple.
Afrobaromètre est un réseau de recherche non partisan qui mène des enquêtes d’opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et d’autres questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique. Cinq séries d’enquêtes ont été réalisées entre 1999 et 2013, et les enquêtes de la Série 6 sont actuellement en cours (2014-2015). Afrobaromètre mène des entretiens face-à-face dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l’échelle nationale de 1.200 à 2.400 répondants.
