Le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo est sous la menace d’une levée de son immunité parlementaire. La nouvelle s’est faite insistante en début d’après-midi de ce 10 mars 2013. Et pour cause, la présidente de l’Assemblée nationale a fait transmettre au candidat-député, une lettre de signification, l’invitant à se présenter ce mercredi à l’Assemblée nationale pour être entendu.

C’est sans aucun doute le début d’un feuilleton judiciaire pour le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février 2020 qui s’est autoproclamé président élu au soir du scrutin. Selon des informations parvenues à notre rédaction, l’Assemblée nationale a été saisie par le procureur de la République près le tribunal de 1ère  instance de Lomé d’une demande de levée de l’immunité parlementaire du député.

Une commission créée ce même jour devra entendre l’honorable Kodjo ce mercredi. Composé de six membres, la commission décidera du sort du député-candidat malheureux à la présidentielle.

Ce que l’on reproche à Monsieur Kodjo Agbéyomé, son auto-proclamation comme président de la République, l’adresse aux forces armées togolaises…

Avant lui, En 2005, le candidat de l’UFC à la présidentielle, Bob Akitani s’était lui aussi auto-proclamé président. S’il n’avait pas été juridiquement inquiété, le pays est ensuite entré dans une longue crise politique soldée par des morts. En 2010, le même scénario s’est produit avec Jean-Pierre Fabre qui a contesté les résultats des élections durant plusieurs années de marche.

Si l’immunité du candidat malheureux Agbeyomé est levée, il s’en suivra certainement une arrestation. C’est dire qu’une crise politique se profile naturellement à l’horizon. La seule incertitude reste la réaction de l’opposition dans son ensemble, elle qui a participé en rang dispersé à la présidentielle du 22 février dernier.