Les Togolais se sont réveillés ce vendredi avec des échos d’une nouvelle attaque dans le nord du pays. En attendant les sources sécuritaires, les informations relayées par les médias font état d’une quinzaine de morts dans plusieurs attaques simultanées.

Les FAT ont à peine eu de répit après avoir reconnu la confusion conduisant à une attaque par erreur d’un groupe de civils. Au petit matin de ce 15 juillet, des actes de terrorisme ont été signalés dans la préfecture de Kpendjal dans la région des Savanes. Les forces de l’ordre ont, selon les témoignages, affronté des assaillants non-identifiés jusqu’à la levée du jour.

Des témoignages rapportés par des médias locaux font aussi état de décapitation dans certains villages. Nos confrères d’Africa Rendez-vous évoquent des faits qu’on pourrait qualifier d’attaques ciblées dans le village de Blamonga, dès suite d’une affaire impliquant des peuhls. Ce qui nécessitera une clarification des autorités togolaises sur ces événements qui se sont déroulés ces dernières heures.

Une situation qui intervient juste la nuit où les FAT ont reconnu avoir confondu des enfants à une colonne de jihadistes. La zone sous menace est devenue sensible et des informations persistantes faisaient état d’attaques imminentes, avaient expliqué jeudi l’armée togolaise.

Engagé dans des opérations de lutte contre le terrorisme notamment au Mali, le Togo est désormais une cible des actes terroristes. Les autorités du pays continuent d’appeler à la vigilance.