secteur maritime
A gauche, le ministre conseiller pour la mer, Stanislas BABA

Le secteur maritime togolais à la quête de la performance. Du 11 au 14 novembre, une importance réunion a réuni les autorités maritimes et deux partenaires stratégiques. Plusieurs points ont meublé les travaux avec les parties prenantes. Principaux sujets, la sécurité et le pavillon togolais.

Les responsables du secteur maritime ont discuté avec le Département d’Etat Américain (DEA) et leur partenaire registry information system compact (RISC). Avec les premiers, il était question des sujets sécuritaires. En effet, la DEA a principalement invité le Togo « adhère au mémorandum d’entente sur le partage d’information avec certains grands pavillons internationaux appelé RISC ».

Le secteur maritime togolais a donc profité de cette rencontre pour discuter des conditions de mise en œuvre des Résolutions 2231 et 1373 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ces dernières « recommandent à tous les Etats de réprimer, d’empêcher le financement d’actes terroristes et de geler sans délai les avoirs des personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes terroristes ou qui y participent ».

« Jusqu’en septembre 2019, sur 1400 navires battant pavillon togolais à l’international, 47 navires ont été radiés pour violation des résolutions des nations unies relatives aux sanctions contre la Corée du Nord et autres activités illégales. Par ailleurs, 57 navires ont été radiés en raison de leurs sous-performances », souligne un communiqué à la fin des travaux.

L’image du pavillon togolais à l’international. C’est justement le sujet discuté avec registry information system compact (RISC). Des travaux avec le concessionnaire, il en ressortque « l’image du pavillon togolais reste honorable en dépit du classement subjectif fait par certains pays pour des raisons autres que techniques ».

Néanmoins des décisions ont été prises pour l’améliorer davantage. Ainsi, « des modifications seront apportées au contrat de concession en vue d’une plus grande implication de l’Administration maritime togolaise dans le processus d’enregistrement des navires, dans les contrôles au titre de l’Etat de pavillon et dans la gestion des bases de données », informe l’administration maritime.  De même, une attention particulière va être accordée aux 300 navires sur le registre national.

Carlos Tobias