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Djato Kanda, Directeur de la formation civique
Djato Kanda, Directeur de la formation civique

Lomé la belle, c’est bien à l’époque. Depuis les années 1990, la renommée de la capitale togolaise a envolé en éclat avec les mouvements sociopolitiques. L’incivisme depuis lors a gagné du terrain. Mais les autorités togolaises veulent redonner à la capitale sa lettre de noblesse d’antan. Une démarche qu’elles veulent inclusive à travers l’initiative ‘’Togo propre’’.

Seulement, l’initiative lancée il y a deux ans a du mal à accrocher et à avoir l’adhésion populaire. Malgré les travaux d’aménagement dans la capitale et dans d’autres coins du pays, l’insalubrité ne recule pas. Le phénomène est encore plus préoccupant face à l’indifférence des citadins.

Mardi à Lomé, le ministère de la formation civique a invité de différents acteurs sociaux – associations, CVD et autres- à valider une stratégie de mobilisation et d’adhésion de tous les acteurs et des populations autour de l’initiative ‘’Togo propre’’.

Guy Madjé Lorenzo, ministre de la communication et de la formation civique a, en ouvrant cette rencontre, exhorté les parties prenantes à s’engager pour la lutte contre l’insalubrité. « La salubrité publique va de paire avec la santé publique », a fait observer le ministre. Guy Madjé Lorenzo est aussi revenu sur les gestes à bannir pour maintenir les villes saines.

Cet atelier de validation est la dernière étape d’une série d’actions de collecte et de synthèse de différentes propositions de stratégie.