François Hollande a ouvert le PGO,mercredi à Paris. Photo: C.TObias/FN
François Hollande a ouvert le PGO,mercredi à Paris. Photo: C.TObias/FN

 

Le sommet mondial du partenariat pour le gouvernement 2016 s’est ouvert à Paris mercredi, 7 décembre par le président François Hollande. Le pari de la conférence de Paris, c’est d’ « élargir la communauté du mouvement open data ; de renouveler le pacte commun pour les cinq années à venir avec une évaluation de ce qui est fait et ce qui reste à faire et, enfin définir des plan d’action nationales », a laissé entendre François Hollande.
Mais il faut que la démarche soit approuvée par les citoyens. Car, « faire progresser le partenariat du gouvernement ouvert, c’est améliorer les conditions de vie des populations ». L’enjeu, c’est aussi de donner la parole aux populations afin de les amener à s’exprimer, à contester et à interagir avec les gouvernements. Ceci, afin d’éviter de les pousser vers l’extrémisme de toutes sortes.
« La démocratie, c’est un combat, un mouvement qui doit s’entretenir ». Pour François Hollande, refuser de s’ouvrir, c’est compromettre l’avenir. La fermeture des gouvernements aura pour conséquence le retrait des citoyens, l’abstention et donc la voie ouverte aux dérives… « Il faut que les citoyens aient envie de la démocratie », a souhaité François Hollande.
Barack Obama rejoint le mouvement open Data
Depuis Washington, Barack Obama, le président américain s’est adressé au sommet. Il a invité les gouvernements à s’ouvrir davantage et à travailler pour les citoyens. Mais ce qui retiendra l’attention, c’est l’engagement du président américain à rejoindre le mouvement open data dès la fin de son mandat. Un discours fort de sens qui vient marquer le discours des activistes de l’open data pour qui, l’ouverture des données est un gage de bonne gouvernance et de démocratie.

Le PGO s’agrandit

Le président Hollande avec les nouveaux pays du PGO
Le président Hollande avec les nouveaux pays du PGO

A paris, une dizaine de pays ont rejoint le mouvement du gouvernement ouvert. L’Allemagne, le Burkina Faso, le Sénégal, Madagascar, Haïti et bien d’autres sont présents pour sceller leur engagement à s’ouvrir à leurs communautés.
Tous les secteurs de l’action des gouvernements sont concernés par l’ouverture des données. La lutte contre la corruption est à ce prix. Au bout du compte, « l’ouverture des données facilite la démocratie participative, prouve que les dirigeants sont bien au service de l’intérêt général. Et témoigne de leur probité », a conclu François Hollande.

De Paris, Carlos TOBIAS