Faure Gnassingbé a invité mardi les investisseurs étrangers à oser investir en Afrique. photo: @FEGnassingbé
Compact With Africa, Berlin 2018. Faure Gnassingbé a invité mardi les investisseurs étrangers à oser investir en Afrique. photo: @FEGnassingbé

Le président Togolais, Faure Gnassingbé a invité mardi les investisseurs étrangers à découvrir les réalités africaines. Dans une allocution dans le cadre du forum d’investissement du G20, Compact With Africa, le président Gnassingbé a rassuré que les réalités africaines sont souvent différentes de ce que l’on pense, vues de l’étranger.

« Osez, osez venir, osez investir en Afrique », a lancé Faure Gnassingbé devant un parterre de chefs d’Etat et d’investisseurs étrangers (allemands notamment) lors du Compact With Africa à Berlin. Car pour lui, « la perception du risque sur le continent –ndlr : africain-  est souvent différente de la réalité ».

A Berlin, le Togo venait de signer un accord d’investissement pour la production d’énergie propre. « Je suis très fier de signer cet accord et surtout très fier pour mon pays parce que cet investissement viendra renforcer le bilan énergétique au Togo et renforcer les bases de notre volonté d’aller vers l’agro-industrie et l’industrie manufacturière », a laissé entendre Faure Gnassingbé après la signature de la convention.

Faure Gnassingbé a souhaité que le Compact With Africa devienne « une rencontre régulière, annuelle dotée de mécanisme d’évaluation et de suivi ». A  ce forum d’investissement, la chancelière allemande a annoncé mardi la création d’un fond de 1 milliard d’euros pour soutenir l’investissement des PME allemandes et européennes en Afrique.

Onze pays africain ont pris part à ce forum, le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. Pour l’heure quatre pays ont raflé les plus gros investissements de ce programme. Il s’agit de l’Egypte (7.4milliards de dollars), l’Ethiopie (3.6 milliards de dollars), le Ghana (3.3 milliards de dollars) et du Maroc (2.7 milliards de dollars).

Ben Souleyman