Le Nigéria secoué par une vague de protestation contre une unité de la Police nationale sombre-t-il dans la violence ? Les manifestations qui ont conduit à la dissolution de la brigade spéciale de répression des vols (SARS) incriminée semblent prendre d’autres allures.

Mardi nuit, en plein couvre-feu à Lagos, la Police a violemment réprimé des manifestants dont certains semblent désormais demander le départ du président Buhari.

On parle de plusieurs morts mardi, lorsque la Police a dispersé une manifestation bravant le couvre-feu à Lagos, selon Amnesty International citée par RFI. Au départ pacifique, les manifestations ont gagné en violences, rapportent certains médias évoquant des actes de vandalismes attribués à des bandits ayant infiltré les rangs des manifestants.

Le gouvernement nigérian reste silencieux sur le sujet. Les manifestants ont depuis élargi leur champ de revendication, allant de la protestation contre le prix du carburant à la demande de la démission des autorités nigérianes.