Lancée depuis deux ans, l’opération Koundjoaré permet de sécuriser les frontières togolaises. Le Togo joue ainsi à la prévention dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme qui sévissent dans les pays voisins. En tournée dans la région septentrionale du pays, Faure Gnassingbé, chef suprême des armées a rendu visite aux troupes. Le président de la République est allé témoigner son soutien aux forces de défense engagées dans cette mission de prévention.

Faure Gnassingbé a essentiellement encouragé les forces de défense à cultiver une proximité avec les populations. Pour le président Togolais, la lutte contre le terrorisme ne peut être menée par l’armée seule. Le chef suprême des armées a invité les éléments de kounjoaré à éviter l’injustice et les brimades pour mettre en confiance les populations.

L’opération Koundjoare, c’est aussi des actions humanitaires et sociales. Le président de la République a visité les populations ayant bénéficié des interventions du service de santé des armés en appui aux troupes. Des actions que le président Faure Gnassingbé a encouragé. Il s’est engagé à donner plus de moyens à la mission pour poursuivre ces actions humanitaires.

« Le terroriste, quand il vient, il n’écrit pas sur son front terroriste. Quelques fois, il prend l’apparence des populations que vous côtoyer », a fait observer le président de la République, fort de l’expérience que vivent les autres pays. C’est pourquoi la proximité avec les populations, la confiance sont nécessaires pour les renseignements. Sans une franche coopération des populations, la lutte aura des failles. Or « le jour où l’ennemi réussira à frapper le territoire national, c’est qu’il est peut-être déjà trop tard », a martelé le numéro 1 de l’armée. Il a donc exhorté les éléments à ne jamais baisser la garde. Et, ceci, jusqu’à ce que les pays voisins ne vainquent le terrorisme.

Le chef de l’Etat a promis rester à l’écoute de l’armée. Il l’a rassuré de l’amélioration des conditions de vie et de travail sur le terrain. Plus de puissance de feu, plus de logistique…de quoi rendre plus efficace cette lutte. Une lutte dans laquelle s’implique les leaders religieux, communautaires etc…

A Tône dans la région des Savanes, Faure Gnassingbé a aussi rencontré les membres du comité préfectoral de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. Le président de la République a invité ces acteurs à remonter les informations nécessaires pour la prise rapide de mesures adéquates.