Tchaa BIGNOSSI AQUITEME, Président national de la CENTIF
Tchaa BIGNOSSI AQUITEME, Président national de la CENTIF

La cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) appelle les organisations de la société civile à but non lucratif à participer à la lutte contre le blanchiment des capitaux. Un mécanisme que les groupes criminels et terroristes utilisent pour sortir des radars de contrôle.

Les ONG ont été invitées mercredi à une journée de réflexion sur le blanchiment des capitaux. Bénéficiaires de financements multiformes, ces ONG devraient s’interroger davantage sur les sources de leurs bienfaiteurs. « Il y a des gens qui donnent des sommes faramineuses. Il faut que chacun se demande quelle est l’idée derrière cet argent et rendre compte ». « Au-delà de 500 mille, il faut enregistrer le don et mettre à la disposition de qui de droit les informations nécessaires », leur a rappelé la cellule nationale de traitement des informations financières.

Les banques elles aussi devraient continuer par transmettre toutes les informations nécessaires au ministère de l’économie et des finances en cas de mouvement suspect sur des comptes. En rapprochant les ONG d’elle, la CENTIF voudrait les amener à plus de vigilance afin de leur éviter de devenir des canaux qu’utiliseraient les criminels aux cols blancs.