Le Togo va bénéficier de 216 millions d’euro de l’Union européenne pour financer des secteurs ciblés. Consolidation de l’État et sécurité, eau et assainissement, énergie… Ce financement rentre dans le cadre des Programme Indicatifs Nationaux (PIN) pour la coopération au développement.

Aux titres des Programmes Indicatifs Nationaux (PIN) signés vendredi, 10 octobre 2014 par Andris Piebalgs, commissaire européen au développement sur la période 2014-2020, le Togo bénéficie d’une enveloppe de 216 millions d’Euro pour financer trois secteurs.

La consolidation de l’État et sécurité, l’eau et assainissement, l’énergie sont les trois secteurs que le Togo a présentés pour les PIN. Selon M. Piebalgs: les PIN «…sont le fruit d’une coopération étroite (…) et tiennent compte (…) des politiques, des stratégies, ainsi que des besoins, définis ndlr- par les pays bénéficiaires-.

Trois autres pays, le Belize, le Lesotho et la Zambie bénéficie de ce financement au même moment que le Togo.

 

Qu’est-ce qu’un programme indicatif national?

Les programmes indicatifs nationaux représentent une étape importante dans la programmation de l’aide de l’UE. Les États membres de l’UE ont décidé en 2013 du montant global qui sera alloué à la coopération au développement avec 78 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique au titre du 11e Fonds européen de développement (FED) au cours de la période de financement 2014-2020 (montant total: 30,5 milliards d’euros).

En parallèle, les préparatifs d’un PIN définissant la stratégie et les priorités de l’aide de l’UE ont débuté pour chacun de ces pays. Ces préparatifs sont menés en étroite coopération avec les pays partenaires afin que les PIN soutiennent les priorités nationales et tiennent compte du contexte local.

Ils s’inscrivent dans le droit fil de la vision de l’UE pour l’avenir de la coopération au développement, le «programme pour le changement», qui recommande que les ressources aillent là où elles sont les plus nécessaires et peuvent être les plus efficaces. Le financement de l’UE se concentrera sur un maximum de trois secteurs par pays (éventuellement quatre dans le cas de pays fragiles), afin que la coopération de l’UE produise un effet maximal, avec un rapport coût-bénéfices optimal.

Photo:  Andris Piebalgs @dr ec.europa.eu/commission