Les manifestations en marge du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité, la sûreté maritime et le développement en Afrique ont démarré, lundi 10 octobre 2016 à Lomé. Les portes de l’événement ont été ouvertes par le premier ministre Togolais, Sélom Klassou. Un événement placé sous haute sécurité.
Les périmètres du quartier administratif où se déroulent les activités du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité, la sûreté maritime et le développement en Afrique sont complètement bouclés lundi. Un dispositif léger mais efficace, selon plusieurs invités rassurés et qui ne semblent pas être embêtés par les mesures de sécurité.
« Dans le monde entier aujourd’hui, les événements de ce niveau avec les personnalités de tels rangs, et de telles entreprises se font dans un dispositif de sécurité. Que ce soit à Washington, il y a des dispositifs de sécurité ; et cette sécurité qui est faite là, elle est extrêmement professionnelle et efficace, tout en étant très légère pour ne gêner le bon déroulement de l’événement », a déclaré Olivier DARRASON dont la compagnie a en charge l’organisation des Side-Events. Un point de vu appuyé par l’amiral Emmanuel de Oliviera, préfet maritime du Bénin. L’homme venait de franchir le check-point final. « Que ce soit à l’entrée des hôtels ou ici, la sécurité est si bien organisée », nous a-t-il confié, visiblement satisfait.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour dont le pays accompagne le Togo dans l’organisation de ce sommet se voulait rassurant lui aussi : « c’est sûr, c’est un événement bien sécurisé et cela augure de bon résultat », a laissé entendre le diplomate.
C’est dans cet atmosphère d’assurance que des acteurs de divers secteurs sont conviés à de différents colloques pour réfléchir sur des thématiques en lien avec le thème général du sommet des chefs d’Etat samedi, la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique.
Le volet sécurité a été l’une des grandes préoccupations des autorités togolaises dans l’organisation de ce sommet. Elles ont mobilisé 3000 éléments pour répondre aux besoins. Pour ce premier jour, le schéma sécuritaire a répondu aux attentes ; même si pour le patron de la sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame, « il est trop tôt pour l’évaluer».
