Un drapeau du sommet flottant au rond point Colombe de la Paix à Lomé
Un drapeau du sommet flottant au rond point Colombe de la Paix à Lomé

Du 10 au 15 octobre prochain, la capitale togolaise accueille le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. Lomé, depuis fait sa toilette. Elle change progressivement son décor pour attendre l’événement.

Sur le plan diplomatique, les chosent bougent. Le comité d’organisation ne dort presque plus pour régler tous les détails. Pour une première depuis plus de 10 ans, le Togo n’a pas droit à l’erreur dans l’organisation du le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. La capitale Lomé se prépare aussi pour accueillir ses hôtes.

Dimanche 26 septembre, ciel peu éclairé, sous la menace de la pluie, des équipes techniques retracent encore les bandes discontinues sur l’avenue Maman N’danida. L’avenue est elle-même bordée de poteaux devant porter les drapeaux des différents pays. Mais déjà au rond point Colombe de la Paix, les couleurs du sommet flottent aux côtés de celles de l’Union Africaine.

La ville change de décor et les Loméens s’en félicitent. « On a constaté qu’avec le sommet, les choses s’améliorent du côté de l’entretien. Avant la ville était propre, mais maintenant c’est encore plus propre », pouvait se targuer Anani* rencontré sur l’avenue dimanche. Pour Etsè*, « ce serait bien si de temps en temps, on peut organiser ce genre de sommet, nous les citoyens on en sera fier ».

Pour le Togo et ses dirigeants, ce sommet est un test grandeur nature. Mais, attention, il y aussi ceux qui pensent que le pays n’en a vraiment pas besoin. Ce qui n’est pas de nature à refroidir l’ardeur de Lomé. « Je forme le vœu que la Conférence de Lomé aboutisse à des résultats concrets, probants, applicables, permettant d’atteindre rapidement nos objectifs de paix, de stabilité et de développement pour le continent », avait déjà déclaré le président Togolais Faure Gnassingbé à l’endroit de toute l’Afrique.

*les prénoms ont été modifiés