Les députés togolais ont voté ce mardi, 14 juillet 2015, la loi portant création de la Haute autorité de prévention contre la corruption et les infractions assimilées. C’est un organe pour contribuer à promouvoir davantage la morale publique.

En 20 articles et 6 chapitres, le Togo décline ses ambitions pour lutter contre la corruption sur toutes ses formes dans l’administration publique et privée. La répression de la corruption et les infractions assimilées et la prévention du phénomène de corruption répondent à une obligation, celle d’empêcher l’effondrement des économies et de préserver la stabilité sociale menacée par les conséquences de la corruption.

La Haute Autorité devra s’atteler donc à observer l’évolution de la norme pénale, encourager la réflexion des personnes publiques et privées sur les stratégies et outils de lutte contre la corruption, et à informer la population sur les effets néfastes de la corruption et les infractions assimilées.

Cette démarche vient soutenir la démarche répressive qui n’est autre que la capacité de la norme pénale à prendre en compte toutes les formes de corruption et à fixer des sanctions pénales effectives et proportionnées, propres à dissuader le comportement corruptif.

La Haute Autorité de prévention de la corruption va donc promouvoir la culture de la probité, de l’intégrité et la transparence nécessaires au bon fonctionnement des institutions de la République, à l’assainissement des relations entre le secteur public et privé. Condition sine qua non pour la bonne marche de l’économie nationale.