Alphonse Ken LOGO, SG a.i. du SYNJIT
Alphonse Ken LOGO, SG a.i. du SYNJIT

Le Syndicat National des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) dénonce la mise à l’écart de certaines organisations de Presse lors de la signature du code de bonne conduite dans le cadre de la prochaine présidentielle. Dans un communiqué rendu public ce lundi, le syndicat s’insurge contre « un acte délibéré pour semer la division au sein de la corporation ».

« Les autorités en charge de la Presse au Togo ont choisi leurs organisations… dans ce processus électoral », fait observer le SYNJIT à travers un communiqué signé de son Secrétaire Général, Alphonse Logo. Ce code de bonne conduite n’a été signé que par le CONAPP et l’UJIT, avec la HAAC, l’OTM, le ministère des droits de l’Homme et le PNUD.
Invité à la cérémonie, les autres organisations comme le SYNJIT ont été obligées de vider la salle, constatant qu’elles étaient appelées en spectatrices. Le SYNJIT y voit « une complicité qui est de nature à créer un antécédent sans un lendemain meilleur pour la presse togolaise ».
Le Syndicat national des journalistes Indépendants du Togo est encore plus sévère envers les deux organisations sœurs qui ont signé le texte dans ces conditions.
« Le SYNJIT condamne la démarche des deux organisations sœurs qui ont soutenu cette initiative exclusive en co-signant ce code de bonne conduite sans attirer l’attention de la HAAC, de l’OTM, du PNUD et du ministère de la communication sur le caractère gravissime de cet acte posé dans la perspective de la présidentielle du 15 Avril 2015 », souligne le communiqué.

Vendredi 13 mars dernier, la haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication HAAC a fait signer le code de bonne conduite pour la présidentielle prochaine, sans le SYNJIT (Syndicat national des journalistes Indépendants du Togo) ; l’Association Togolaise des Presses privées en Ligne (ATOPPEL) et autres…