Gilchrist Olympio, le leader de l’UFC-Union des Forces de Changement- a appelé lundi à une union de l’opposition togolaise. Olympio a estimé qu’il faut « dépasser les querelles (…) et les coups bas » pour se consacrer à l’essentiel.

Gilchrist Olympio, président national UFC
Gilchrist Olympio, président national UFC

Pour Gilchrist Olympio, les 40 ans de lutte hostile n’auront pas servi à grand-chose. C’est pourquoi son parti, l’UFC avait décidé de signer avec le pouvoir (RPT d’alors), l’accord des braves. Six ans après, Gilchrist Olympio dit ne pas regretter cet accord qui aura permis « de décrisper l’atmosphère sociopolitique », confie-t-il.

Mieux, il appelle de ses vœux à une union de l’opposition et regrette les perpétuelles divisions dans la classe de l’opposition togolaise. « Les partis politiques doivent laisser de côté les querelles, les égos, les rancœurs, les attaques.. », a-t-il souligné lors de sa rencontre avec la Presse lundi à sa résidence à Lomé. A quelques heures de la fête de l’indépendance, le leader de l’UFC voulait-il lancer l’appel des braves ? L’homme qui a signé l’ « accord des braves » dit espérer des jours meilleurs pour le Togo dans tous les domaines.