Samedi, les exploitants du bois du Togo se sont prononcés sur la décision du gouvernement de suspendre les permis d’exploitation. Constitués en syndicats des exploitants du bois et planches du Togo (SEBOPLAT), ils se sont officiellement présentés à la Presse. Une sortie officielle dans un contexte où l’exploitation de certaines essences est dans le viseur des pouvoirs publics.
Leur sortie intervient au lendemain de la décision du gouvernement d’interdire l’exploitation du bois, le faux-teck notamment. Le SEBOPLAT a pour préoccupation la régulation de l’exploitation du bois au Togo.
Le syndicat reconnait les mauvaises pratiques jusqu’ici relevées dans le secteur. Mais les responsables se proposent de discuter avec les autorités togolaises pour dénouer la situation. Plusieurs conteneurs de faux-teck sont actuellement saisis au port autonome de Lomé, des arbres coupés illégalement et envoyés vers des pays asiatiques.
Comme proposition, le SEBOPLAT suggère accompagner le gouvernement dans sa politique de reboisement. Une main tendue que le syndicat espère, va résoudre la crise du secteur.
