COMITE DE SUIVI 1 okcopie
Le bureau du comité face à la Presse. Au micro, Donko Balogoun, président du comité

La question n’a cessé de se poser au sein de la Presse togolaise. Le comité de suivi des recommandations installé un an après les états généraux s’est prêté à l’exercice de réponse ce mardi 16 février 2016. Près de sept mois après ses activités, le comité de suivi se dit confiant sur le processus.

La formation des hommes de médias, le cadre légal et réglementaire, la convention collective et les nouveaux médias et la transitions vers le numérique. Ce sont les quatre axes prioritaires sur lesquels travaille le comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse tenus du 30 juin au 2 juillet 2014 à Kpalimé.

Des membres du comité de suivi et des journalistes assistant à la rencontre
Des membres du comité de suivi et des journalistes assistant à la rencontre

Le comité installé en mai 2015 s’est attelé depuis juin de la même année à suivre la mise en œuvre des recommandations de ces assises. Deux ans après Kpalimé, le comité de suivi estime que certaines recommandations sont en voie de réalisations. « Beaucoup de journalistes ont été formés, un texte élaboré sur la convention collective et en étude au niveau du ministère de la communication, le basculement vers le numérique est suivi de près pour permettre à tous les médias d’avoir les même condition d’émission ». Selon Balogoun Donko, président du comité de suivi, ces points sont l’exemple de ce qui est fait jusque là. Devant la presse, il a reconnu la lenteur mais qui, selon lui, est indépendant de la volonté du comité.

L’une des questions préoccupantes reste l’aide de l’état à la Presse portée à 100 millions contre 800 millions demandés par les états généraux. Pour Balogoun Donko, « il est demandé aux journalistes de se montrer digne de ces 100 millions et d’encourager le législateur à en décaisser plus ».

Le comité de suivi se donne trois ans pour éponger la mise en œuvre de l’essentiel des recommandations.