Alphonse Ken LOGO, SG a.i. du SYNJIT
Alphonse Ken LOGO, SG a.i. du SYNJIT

72 heures après la sortie officielle du comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) le recadre. Le syndicat membre de ce comité est revenu sur certains points évoqués par le comité lors de sa sortie médiatique.

Le premier point de désaccord, la formation des journalistes. Si le comité s’est félicité mardi que des journalistes aient suivi des séances de remise à niveau, le SYNJIT s’étonne et ne s’en souvient pas. Dans son communiqué aux allures de recadrage, le SYNJIT dit n’avoir été informé en « aucun moment de la tenue de ces formations dont il ignore, qui, où, quand et sur quelles thématiques ces formations ont été organisées, ni les critères de sélection des participants. » Il demande au comité de ne pas confondre formations diplômantes et séminaires et demande l’élaboration à l’échèle nationale « d’un programme national de formation dans les écoles et universités d’enseignement du journalisme, voire des stages de perfectionnement et des bourses de formation à l’international. »

Le syndicat s’est félicité du processus en cours pour la mise en place d’une convention collective, mais il rappelle tout de même au comité de suivi qu’il existe déjà au Togo une convention interprofessionnelle applicable à tous les secteurs ne disposant pas de convention appropriée. Mardi, le président du comité de suivi a déclaré que  « le comité de suivi est en train de plancher sur la possibilité d’une convention interprofessionnelle ». Ce qui selon le SYNJIT est un retard sur la réalité. Cette convention est en vigueur depuis 2012 au Togo, signale-t-il.

Le syndicat dirigé par Alphonse Logo pour finir lance un appel au comité de suivi afin qu’il se recadre et s’attèle à sa mission première, celle qui « est de suivre la mise en œuvre – des recommandations des états généraux de la presse – et de faire des lobbyings pour une meilleure mise en œuvre ».