NADDAF, érosion côtière

Au Togo, les membres des commissions environnement et finances de l’Assemblée nationale sont sensibilisés sur les dégâts de l’érosion côtière. Le 18 septembre dernier, une équipe de l’ONG Naddaf – Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable en Afrique- a organisé une rencontre de sensibilisation avec les députés des deux commissions. Avec pour objectif de susciter l’intérêt de la représentation nationale à la question et surtout de les amener à faire prendre des mesures idoines en faveur des victimes de l’érosion côtière au Togo.

La NADDAF pour l’occasion a projeté aux députés son film « Les oubliés de la côte ». Un film documentaire qui ressort les impacts de cette catastrophe naturelle qu’est l’érosion sur les populations. Misère et précarité, voilà qui résume désormais la vie de ces populations. Les 28 députés des commissions environnement et changement climatique et des finances ont été informés davantage sur le phénomène.

A en croire l’équipe de la NADDAF, les députés se sont montrés sensibles à la question. Ces derniers auraient pris des engagements pour agir en faveur des populations. « Les élus du peuples ont montré un intérêt à la situation des victimes et ont promis faire une sortie sur le terrain afin de voir tout ce que Naddaf a relevé. Aussi, les députés ont pris l’engagement d’œuvrer pour que la situation des victimes changent positivement et s’il le faut des interpellations seront adressées à des ministres en charge de ces secteurs », rapporte l’ONG engagée dans la protection des victimes de l’érosion au Togo.

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Le film projeté aux députés a été tourné dans la commune Golfe 6. En 12 minutes, la NADDAF, à travers ce film, met les projecteurs sur le drame que vivent les populations sur les côtes togolaises, avec un focus sur le village de Doévikopé, aujourd’hui devenu l’ombre de lui-même.

L’érosion est une réelle menace pour les côtes togolaises. Les autorités togolaises explorent, avec l’aide de partenaires techniques et financiers, des solutions viables pour freiner l’avancée de la mer. Depuis quelques semaines, une nouvelle technique est en expérimentation. 600 millions de francs CFA sont mobilisés pour l’implémentation d’une technique brevetée de l’ingénieur Togolais Déo Eklu-Natey que ce dernier expliquait à Sputniknews début septembre.

 

Ben Souleyman