Les associations féministes de la société civile ont manifesté, en soutien aux lycéennes nigérianes enlevées par le groupe terroriste Boko Haram ce jeudi 15 mai 2014 à Lomé. elles ont dénoncer l’enlèvement de ces filles et ont demandé leur retour dans leurs familles, indemnes.

C’était une marche suivie de sit-in que les femmes des organisations de la société civile ont organisé ce jeudi 15 mai 2014. Elles se sont rendues devant l’ambassade du Nigeria au Togo pour réclamer «la libération des lycéennes enlevés». Les manifestants étaient des Représentantes des organisations féminines, de défense des droits des femmes, des enfants, des droits humains, des clubs services et des femmes de marchés du Togo qui voulaient se mobiliser pour dénoncer l’enlèvement des jeunes filles nigérianes.

BRING 2 OKL’enlèvement sans précédent de plus de 200 lycéennes au Nigéria par le groupe Boko Haram continue de choquer et de mobiliser la communauté internationale. Au delà de leurs compassions aux familles qui attendent impatiemment le retour de leurs filles, les femmes togolaises exigent des actions concrètes et rapides à cette violation des droits humains. « Nous demandons aux autorités nigérianes de s’engager à œuvrer davantage pour obtenir la libération de ces jeunes filles, pour protéger les civils et traduit en justice les responsables présumés », ont fait entendre les organisations.

Nous sommes sensibles à se qui arrive à ce pays frère, a laissé entendre Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de Wildaf, session Afrique de l’ouest.

Son Excellence Matthew S. Adoli, s’est dit touché par la solidarité des organisations et a rassuré des dispositions prises par son pays et par la communauté internationale pour la libération des ses écolières. « Je veux vous rassurer que par la grâce de Dieu, il y aura de bonnes nouvelles au sujet des filles très bientôt », a-t-il indiqué. Matthew S. Adoli a interpellé la communauté internationale à une étroite collaboration avec le Nigéria « afin d’éradiquer cette nuisance de sécurité qui s’appelle Boko Haram ».