L’ONG de défense des droits de l’Homme fondée par l’ancien président américain Jimmy Carter quitte l’Egypte. L’information a été rendue publique sur le site web du centre. Selon le Centre Carter, il n’y aura pas ses observateurs pour les élections prévues avant la fin de l’année mais dont la date se fait encore attendre.

« L’environnement actuel en Egypte n’est pas propice à des élections démocratiques sincères et à la participation des citoyens », a indiqué le Centre Carter. Basée à Atlanta (Etats-Unis) et dont la devise principale est « Promouvoir la paix« , l’ONG dénonce :  » la répression visant les dissidents, l’opposition, les journalistes critiques ainsi que les restrictions croissantes des libertés fondamentales d’expression, d’association, et des arrestations massives de partisans des Frères musulmans », la confrérie islamiste de M. Morsi.

Selon ses détracteurs et les organisations de défense des droits de l’Homme, le pouvoir de l’ex-chef de l’armée et nouveau président Abdel Fattah al-Sissi (en photo), se livre depuis à une implacable et sanglante répression.

Plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués depuis la destitution en juillet 2013, de l’islamiste Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte après la chute de Hosni Moubarak à l’issue d’une révolte populaire début 2011.