Un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias, pour un meilleur traitement de la thématique de la torture au Togo, a eu lieu ce vendredi à Lomé. Au cours de la rencontre, les défenseurs des droits de l’homme, ont débattu de la notion de torture avec les participants.  

Une trentaine de professionnels des médias publics, privés et d’institutions, ont pris part à un atelier ce vendredi, autour du thème : « les médias au service des droits Humains ». Cette rencontre visait à mieux outiller les journalistes sur la notion ‘’complexe’’ qu’est la torture. Quant peut –on juger un acte, d’acte de torture ? Les limites entre les actes inhumains et dégradants, quelles juridictions saisies en cas de torture ? Tels étaient entres autres, les sujets qui ont fait l’objet de discutions entre les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de sensibilisation sur la question de torture. Une initiative de l’Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (IM2DH), et Amnesty internationale-Togo. Il a permis d’échanger sur la notion des violations les plus graves des droits fondamentaux de l’Homme.

« Cette rencontre permettra aux professionnels de médias de mieux cerner la question de la torture. Bien outillés, ils pourront accompagner efficacement le processus de démocratisation et de réconciliation au Togo », a déclaré Mme Ida Badjo, secrétaire générale de l’IM2DH.

FORMATION TORTUREPour le ministre en charge des Droits de l’Homme et de la Consolidation de la Démocratie, Yacoubou Hamadou, cette initiative vient accompagner les actions du gouvernement dans la lutte contre la torture, un acte qui fait perdre à l’homme son humanisme. Me. Yacoubou a assuré les acteurs de défense des Droits de l’Homme sur les efforts du gouvernement à faire de la lutte contre la torture une priorité.

« Le gouvernement poursuivra ses efforts pour assurer la promotion et la protection des droits de l’homme et consolider les moyens de lutte contre la torture », a affirmé le ministre.

Christelle AMEN