Paulin Edou Edou, DG OAPI
Paulin Edou Edou, DG OAPI

L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) appelle les entreprises africaines à produire qualité. Pour l’OAPI, c’est à ce prix que l’Afrique pourra augmenter sa part dans le commerce mondial, avec une production compétitive.

« Pourquoi sommes nous condamnés à consommer les produits asiatiques, européens…. pourquoi », s’est exclamé docteur Paulin Edou Edou, directeur général de l’ L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) ? Le patron de l’OAPI s’est indigné samedi à Lomé lors de la célébration de la 16è journée africaine de la Technologue et de la propriété intellectuelle.

« Est-ce que les entreprises africaines sont disposées à se lancer dans la concurrence internationale ? La réponse est mitigée », dit le patron de l’OAPI… « C’est inimaginable que nos pays importent encore du cure-dents, du papier hygiénique…il faut des produits compétitifs qui peuvent voyager dans le monde, voyager d’abord en Afrique… », poursuit-il.

Paulin Edou Edou a déploré que la part du continent dans le commerce mondial ne soit que de 2%. Pour relever le défi et permettre aux entreprises de renverser la tendance, l’OAPI recommande une production de qualité qui réponde aux exigences de l’économie libérale. Le continent devra miser donc sur ses atouts, l’agriculture par exemple. Il faut alors sortir de l’agriculture de subsistance.

« L’Afrique peut se positionner sur le seul secteur de l’agriculture, en utilisant les mécanisme de propriété intellectuelle par exemple. Un accent doit être mis sur les nouvelles variétés végétales pour rendre la production moins vulnérable aux insectes par exemple et pour augmenter substantiellement la production agricole », propose le patron de l’OAPI.

L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) pense aussi que la compétitivité des entreprises du continent est aussi à réaliser avec plus d’investissement dans la recherche industrielle.