Les différents protagonistes de la crie centrafricaine ont signé, mercredi soir, à Brazzaville, un accord de cessation des hostilités. Si l’accord est censé prendre effet surtout le territoire centrafricain, il n’a pas abordé la question de désarmement des belligérants.

Après moult négociations, Brazzaville a arraché aux ex-Séléka, aux anti-Balaka et à deux autres groupes rebelles, un accord de cessez-le-feu. Le texte prévoit l’arrêt des hostilités, les exécutions sommaires, les attaques des villages… Il devrait tout simplement faire taire les armes.

Trois jours pour un accord qui, en réalité, n’a aucune garantie d’application. Sur le terrain, il sera, selon certains observateurs, difficile d’imposer cet accord à toutes les parties. D’ importantes distancions sont à noter au sein des différents groupes d’insurgés.

L’engouement autour de cet accord rappel juste celui aux lendemains de la nomination de l’actuelle présidente Catherine Samba Panza en janvier dernier. On avait cru au début d’une solution durable. Peine perdu.