CEDEAO

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO se sont réunis jeudi, 16 septembre à Accra au Ghana. Ils ont abordé la situation en Guinée et au Mali. Les putschistes restent sous le coup de sanctions de l’organisation régionale.

Gêle des avoirs, interdiction de voyage pour les putschistes et leurs familles, interdiction d’être candidat aux prochaines élections présidentielles dans les deux pays.

En Guinée, les Chefs d’Etat demandent l’organisation des élections présidentielles et législatives dans six mois. Au Mali, ils exigent que le calendrier de la transition soit respecté et durcissent le ton vis-à-vis de ce « ceux qui empêcheraient le processus de se dérouler normalement ».

Au Mali, les débats ont conduit à la condamnation d’appel à des sociétés privées de sécurité. Une allusion certaine faite au groupe russe Wagner. De même, la CEDEAO a appelé à la libération des hommes politiques détenus par la junte au pouvoir.

La CEDEAO a fait appel à l’Union Africaine et l’Union Européenne pour un appui à l’application de ces mesures de sanctions et pour le retour à l’ordre constitutionnel dans les deux pays.

Justin AMEDE