Une manifestante contre le pustche à Ouagadougou .  https://twitter.com/IssiakaZougba
Une manifestante contre le pustche à Ouagadougou .
https://twitter.com/IssiakaZougbailbert

Au Burkina Faso, les heures qui viennent sont de plus en plus incertaines. Les forces régulières sont entrées dans la capitale. Elles font face aux éléments du RSP à certains points. Même si aucune hostilité n’est notée, de part et d’autres, l’on craint des risques d’affrontements. Le chef des putschistes appelle au calme, tout comme le Général Lougué chef d’Etat Major Général des forces armées burkinabè.

Pendant ce temps, dans les rues de la capitale déserte il y a quelques heures, la population est en liesse, accueillant les forces régulières. Signe que le spectre d’une guerre civile issue d’un affrontement entre les éléments du RSP et de l’armée régulière peut être écarté.

Mais, au plus haut sommet des commandements militaires, putschistes et loyalistes maintiennent les discussions. C’est ce qu’à affirmé le Général putschistes Diendéré sur France 24. En réaffirmant son engagement de « remettre le pouvoir aux autorités civils », il a clairement évoqué les « risques d’affrontements ». A en croire le général, cette situation n’est pas souhaitée. Il aussi affirmé être en contact avec le chef d’Etat major général. Diendéré a aussi présenté ses excuses au peuple burkinabè et à la communauté internationale.

Côté forces loyalistes, l’Etat major général se veut rassurant sur ses intentions. L’opération en cours ce lundi soir ne vise pas un affrontement « entre les frères d’armes ». Dans un communiqué, le Général Lougué, chef d’Etat major général demande aux responsables de putschistes et à tous les autres corps d’instruire leurs éléments pour éviter tout affrontement.

Le Tchad et la France se sont alignés se soir sur la décision de l’armée régulière appelant le RSP au désarmement.