loi sur la programmation militaire, armée togolaise
La ministre des Armées, Essossimna Gnakadé

L’Armée togolaise incite à l’engagement féminin. Elle vient de lancer une opération de sensibilisation dont le but est d’enrôler davantage de femmes dans les rangs.

Contrairement aux idées reçues, les métiers des armes ne sont pas uniquement réservés aux hommes. La diversité des compétences dont regorge ou dont a besoin l’armée nécessite l’engagement féminin. Des femmes militaires parachutistes, sauteurs, mécaniciennes, médecins, maçon…, les Forces armées togolaises (FAT) en compte déjà.

La sensibilisation lancée à Lomé ce mercredi a pour but de renforcer l’engagement des femmes togolaises sous le drapeau. De 2007 à 2021, cet engagement tend à s’améliorer. Aujourd’hui, le ministère des Armées est même dirigé par une femme, Essossimna Marguerite Gnakadé.

Les FAT encouragent ainsi l’entrée des femmes dans les rangs. Et elles ne sont pas courtiser uniquement pour faire de la figuration. Bien au contraire, « il y a beaucoup d’opportunités pour elles. Toutes les spécialités sont prises en compte et elles peuvent y être autonomes », a laissé entendre le Médecin Lieutenant-Colonel Adjovi Enyonam Kénou, Point focal Genre au Ministère des Armées.

La démarche répond aussi aux ODD 5 visant l’égalité genre et l’autonomisation des femmes. Le ministère des Armées a donc mis en place le Projet d’intégration du genre et d’autonomisation de la femme dans les opérations de maintien de la Paix (PIGAF-OMP) pour atteindre ses objectifs.

Carlos Tobias