Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a rencontré  les professionnels de la presse ce lundi 21 juillet 2014 à Lomé. Au cours de la rencontre, un bilan partiel a été fait des différentes rencontres entres les partis prenantes dans l’affaire des  populations déplacées d’Atinédji, suite aux travaux de construction du barrage hydroélectrique de Nangbéto. Plusieurs victimes ont pris part à la séance.

Une rencontre de restitution des discussions entre la Banque Mondiale et la CEB sur la question d’indemnisation des populations déplacées d’Atinédji a eu lieu ce lundi à Lomé. Les grandes décisions prises lors  des réunions entre les responsables de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), et ceux de la Banque Mondiale, ont été rendues publiques. Selon le Mouvement Martin Luther King (MMLK), une « solution définitive pourrait  bientôt être trouvée ».

Depuis déjà quelques mois, l’affaire d’ « indemnisation correcte » des populations déplacées ou affectées par les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Nangbéto refais surface et défraye la chronique.  Heureusement, après plusieurs tractations, le premier responsable du MMLK  annonce « une lueur d’espoir » dans l’aboutissement de cette affaire.

Pasteur Edoh Komi, rassure d’un début réel de dialogue entre la Banque mondiale et la CEB. Un « début de solution, grâce à la Banque mondiale qui a  bien voulu mettre en exergue sa vocation première, celle de lutter contre la pauvreté » a-t-il déclaré.

Les populations d’Atinédji, d’ashanté et d’Apkaré (localités situées à environ 45 km d’Atakpamé), demandent à être  « rétablies dans leur droit », réhabilitation « qui n’a que trop duré », selon Gbédji Otundé ; porte-parole de cette population. Gbédji Otundé, appelle à « une politique foncière responsable de la part du gouvernement togolais ».

 « On nous a promis que tout sera fait avant notre déplacement mais malheureusement rien n’a été fait jusqu’à ce que nous nous  déplaçons pour construire des cases de fortune », a regretté une victime. Les populations d’Atinédji, ont été expropriées de leurs terres par l’Etat togolais en 1984, pour la construction en 1987, par la Communauté Electrique du Bénin (CEB), du barrage de Nangbéto. Les promesses non tenues du gouvernement laissent les victimes dans une situation peu enviable.