Hommage rendu aux dix journalistes tués le 30 avril 2018 à Kaboul, Afghanistan © DIPTENDU DUTTA / AFP
Hommage rendu aux dix journalistes tués le 30 avril 2018 à Kaboul, Afghanistan © DIPTENDU DUTTA / AFP

Au 1er octobre 2018, Reporters Sans Frontière (RSF) compte déjà 56 journalistes tués pour des raisons professionnelles. Une situation inquiétante car elle dépasse déjà les chiffres globaux de 2017. L’année dernière a été la moins périlleuse pour les journalistes depuis 14 ans. 2018 semble replonger les médias dans le tourment.

En 2017, 55 journalistes professionnels ont perdu la vie en raison de leur métier. En cette année 2018, ce record est déjà battu au 1er octobre dernier avec 56 morts. Un bilan dramatique que Reporter Sans Frontière révèle en attirant l’attention sur le sort des journalistes dans le monde. Et ce n’est pas fini, une quinzaine de cas sont en cours d’investigation par RSF.

L’hécatombe, c’est l’Afghanistan avec 13 journalistes tués. 10 d’entre eux sont décédés le même jour, le 30 avril dernier. « Le nombre alarmant de morts nous rappelle davantage la nécessité de protéger les journalistes », plaide l’organisation.

En Afrique, en Somalie, deux journalistes ont perdu la vie. L’un lors d’un contrôle policier et l’autre à la sortie de sa rédaction, souligne le communiqué de RSF. En Centrafrique, c’est le cas de trois journalistes russes qui reste toujours non élucidé.