»L’UEMOA, 20 ans : les voies d’un développement solidaire », c’est autour de ce thème que ce célèbre ce lundi, à Ouagadougou au Burkina Faso, les 20 ans de l’institution. Les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, s’y sont donnés rendez-vous pour relever les nouveaux défis majeurs auxquels les pays et la sous-région sont confrontés.

L’UEMOA s’est fixé pour objectif la réalisation de l’intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques.

Cet anniversaire se célèbre alors que la principale mission de l’institution tarde à se concrétiser, celle de l’intégration réelle ; un point soulevé par les ressortissants des pays membres. C’est pourquoi, le président béninois, Boni Yayi, président en exercice de l’UEMOA, a déclaré: « Nous devons engager, dans la solidarité et la cohésion, la transformation de la structure de nos économies afin de résoudre durablement les défis qui se posent à nos Etats, notamment la paix, la sécurité et la stabilité, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que les questions de l’emploi des jeunes et des femmes ».

L’UEMOA doit alors tenir ses promesses, travaillé réellement à la libre circulation des biens et des personnes. C’est à ce prix qu’elle deviendra réellement à l’outil d’intégration voulu. Une intégration qui doit désormais quitter l’étape de photo de famille des chefs d’Etat membres.

Créée le 10 janvier 1994, l’’institution sous régionale regroupe huit pays ayant en partage l’usage du franc CFA, à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Alex BAKOBASSO

           Photo : Carte de l’UEMAO, Droit réservé